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29 décembre 2010 3 29 /12 /décembre /2010 08:52

- Demande en mariage ? Vous voulez vous marier Spaulding ?

- La psy pour avoir longtemps cotisé à cette noble institution je vous avoue que ses tarifs me semblent assez prohibitifs et qu'il est préférable, si l'on peut, d'en faire l'économie.

Mais je ne connais pas de femmes qui n'aiment se marier, ça leurs fait toujours plaisir

Et dès fois il ne reste que ce moyen pour obtenir les faveurs de celle que l'on convoite.

- Ah et vous convoitez ?

- Convoitais

- Convoitiez qui ?

- Peu importe la psy ça n'a pas marché.

- Même avec une demande en mariage ?

- Je vais vous raconter la psy.

- D'accord je pose mon bloc, je prends pas de notes pour être sûr que cela reste entre nous.

- Donc voilà c'était à Giens l'été dernier

- A Giens ... à Giens là où il y avait les UR du Modem

- Voilà à Giens et donc j'avais décidé de mettre toutes les chances de mon coté en demandant en mariage lors de la soirée dansante du samedi soir celle que je convoitais.

- Je me demande parfois quel est le sens profond de votre engagement politique Spaulding. Mais Pour ce qui est de la tactique je vous félicite. Vous êtes trop timoré dans ce genre d'affaire, cela me plaît lorsque vous êtes plus direct les femmes n'aiment pas que l'on tourne trop longtemps autour du pot. alors ...

- Alors la psy mon aisance naturelle en société n'est que de façade et cache une profonde timidité

- Et vous n'êtes pas allé jusqu'au bout de votre déclaration?

- Si, mais pour me faciliter la tache je m'étais un peu aidé de quelques liqueurs spiritueuses.

- Vous étiez complètement bourré?

- Ivre mort la psy

- Vous n'étiez donc pas à Giens ...

- C'est pas drôle la psy je vous paye pour que vous m'écoutiez, pas pour vous foutre de moi !

- Désolée Spaulding donc ...

- Je me rends à cette soirée, mais j'ai eu un peu de mal à la trouver

- Beaucoup de monde ?

- Non mais tous ces JDEM se ressemblent un peu et j'ai eu du mal à la reconnaître, mais j'y suis quand même arrivé.

- Et vous avez réussi à lui tenir un discours assez convainquant ?

- Je ne suis pas sûr de me souvenir absolument de tout ce que j'ai pu lui dire mais en fait c'est surtout à son mec que mon discours n'a pas plus.

- Son mec ? Elle avait amené un mec avec elle ?

- Je sais pas, je m'étais trompé de fille. La bonne était repartie pour affaire et personne n'avait jugé utile de me le dire ...

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27 décembre 2010 1 27 /12 /décembre /2010 09:13

Manifestement j'avais vachement choqué la psy. J'aurais voulu lui apporter des fleurs pour essayer de me racheter mais je savais que rien n'y ferait.

Nul rachat ne semblait possible à ses yeux, j'avais heurté ses sentiments les plus purs ceux qui seuls lui permettaient de faire des trucs étonnants et compliqués où tout son talent explosait en pleine lumière.

 

Comment remonter la crème?  Fallait-il la battre ou y aller en douceur, je ne savais comment faire ... et je ne pouvais même pas en parler à la psy.

 

Une femme blessée c'est comme un animal sauvage,  blessé lui aussi. On peut, on doit même, compatir à sa blessure ... mais surtout de loin.

 

Bien sûr j'aurais pu jouer celui qui ne s'aperçoit de rien et y aller franco. Mais j'avais pas les nerfs assez solides pour cela.

Il me fallait trouver une occasion pour renouer. Une occasion qui n'aurait rien à voir avec le problème. Une occasion institutionnelle, là ce serait bien. Par exemple une réunion professionnelle.

 

Les réunions professionnelles sont d'excellentes occasions pour régler les problèmes de coeurs, ce que trop peu de gens savent. D'ailleurs ceux-ci viennent se plaindre que les réunions ne servent à rien. Elles ne servent à rien parce qu'ils ne savent pas s'en servir voilà la vérité.

 

Ces mêmes gens croient, après lecture de l'ordre du jour de la réunion que l'on va essayer d'améliorer la performance d'une équipe ou la qualité de fabrication d'un produit. C'est absurde !

D'abord parce qu'en général les dix personnes présentes à la réunion ne connaissent rien du métier de l'équipe ou du processus de fabrication du produit, mais cela ne veut pas dire pour autant que la réunion ne sert à rien.

 

Il faut se dire qu'une réunion professionnelle c'est comme un repas au restaurant.

L'ordre du jour de la réunion en est le menu.

L'important ce n'est pas ce que vous allez manger ou votre technique à manger le homard même s'il vaut mieux ne pas trop se vautrer dans le homard devant celle qui doit faire l'objet de toute votre attention.

 

Non l'important c'est ce que vous allez lui dire: c'est à dire rien du tout. Une femme a toujours envie d'être séduite par un homme exceptionnel donc inutile de vous montrer tel que vous êtes, plus tard elle le découvrira mieux ce sera.

L'écoute toujours l'écoute, ne la laissez jamais s'arrêter de parler. Relancez si c'était le cas.

 

Revenons à notre réunion professionnelle. C'est vraiment le lieu idéal pour résoudre les conflits amoureux. Bien sûr un minimum de technique est nécessaire mais rien de bien méchant:

 

Surveillez bien la personne en conflit avec vous et surtout son regard. Si elle fixe le cendrier sur la table et que vous sentez qu'elle a une envie dingue de vous l'envoyer en pleine tête,  là c'est excellent votre problème va se régler et de la plus chaude des façons.

Si elle fait mine de draguer le plus lourd de vos collègues, là vous pourrez sans doute rattraper l'affaire mais inutile de vous voiler la face ça va vous coûter un max.

Si par contre elle échange un sourire complice avec un autre de vos collègues et que celui-ci se trouve être votre supérieur hiérarchique là c'est cuit . Barrez-vous ... et le plus vite possible !

 

Mais la psy n'avait aucune raison de se retrouver dans une réunion  de travail avec moi et donc je n'étais pas plus avancé lorsque je reçus un courrier de la sécu m'informant que la psy lui avait transférée mon dossier médical avec un avis très circonstancié sur l'aggravation de mon état mental et qu'il me faudrait de plus nombreuses séances dans son cabinet ...

 

 

 

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 08:05

"Faites très attention à la phrase d'attaque !"  C'est ce que nous disait un blogueur célèbre au dernier congrès du Modem. Bien mais encore faut-il la trouver la phrase d'attaque. Bon alors, voyons voir un truc sexy : "Congrès du Modem: un grand succès".

 

- Content de votre congrès Modem Spaulding ?

- Vraiment oui la psy, des rencontres toujours très intéressantes

- Et la journée passée avec votre fille sans vous disputer.

- Du pur bonheur la psy. Et j'avoue que voir la tête de mon amie blogueuse découvrant que ma fille ne portait pas le même nom que moi, c'était vraiment cerise sur le gâteau.

- Votre fille ne porte pas votre nom ?

- Non

- Un erreur administrative ? vous vous êtes trompé de mairie ?  ... Ah vous ne le saviez pas et vous avez été mis un jour devant le fait accompli, les femmes peuvent être terribles en la matière. L'homme est sans défense dans de telles situations et...

- Non non la psy rien de tout ça, pas d'erreur administrative ou de complot féminin. J'étais parfaitement au courant de la situation. Je suis pas allé à la mairie c'est tout.

- Il neigeait sur Paris et vous n'avez pu vous rendre à la mairie. Ah vraiment ces services de l'état devraient être sanctionnés pour de telles erreurs qui entraînent ...

- Mais non la psy encore une fois rien de tout ça, c'était juste prévu comme ça ... au début.

- Au début ?

- Oui au début c'était prévu comme ça ... au début

- Mais, mais ... dans votre situation familiale, il n'y avait qu'un seul enfant

- Pas vraiment

- Et peut-être plusieurs femmes ?

- La psy, regardez bien dans un square où des enfants sont en train de jouer, immanquablement vous verrez qu'il y a une mère derrière chaque enfant.

- Est-ce à dire que vous étiez  un peu bigame Spaulding ?

- En fait oui, voire même un peu plus.

- Comment ça un peu  plus ?

- Ben, un peu plus c'est pourtant  pas compliqué à comprendre

- Mais Spauding, mais Spaulding vous êtes un fieffé bougre de salopard !

- Non la psy je crois pas. Et puis s'il existe des gens comme moi c'est parce qu'il existe des gens comme vous.

- Comment vous osez dire que je serais pour quelques chose dans vos dérives amoureuses

- Oui la psy je confirme,  c'est à cause de gens comme vous, enfin plus exactement à cause des réactions de gens comme vous que les gens comme moi se retrouvent dans des situations compliquées.

- Expliquez !

- Hé bien voilà si les apparences en première analyse semblent contre moi, la réalité est que je ne suis qu'une innocente victime.

- J'ai dit: expliquez ! pas justifiez !

- C'est ce que je fais la psy:

Voilà, lorsque vous vous trouvez dans la situation délicate consistant à gérer plusieurs relations hé bien les gens n'hésitent pas à vous enfoncer autant qu'ils le peuvent, en particuliers en vous attribuant tous les vices qui leurs passent par la tête.

- Et alors ?

- Et alors la psy c'est une chose bizarre mais il y a l'apparence des choses, le comportement que l'on se donne en société ...

- Et ?

- Et la réalité de se trouver dans un lit ou quelque part pour y vivre un moment d'émotion.

- Et alors ?

- Hé bien lorsque la vox populi accable de reproches les moeurs apparemment dissolus d'une personne, cela ne décourage pas toujours la gente féminine à,  disons, d'aller  vérifier par elle même que c'est bien le cas. Car en la matière, on ne peut se contenter de racontars ... vous comprenez bien, il est nécessaire de vérifier tout cela par soi-même.

- C'est dingue ça,  ce n'est donc pas votre grande ressemblance avec Georges Clooney qui ...

- Rigolez la psy ! Je ne suis qu'une innocente victime de la médisance publique. Plus on dit du mal de vous plus vous allez avoir une fille qui va chercher à vous démontrer que tout ça c'est pas vrai et que c'est même tout le contraire.

- Et après beaucoup d'efforts elle finit par vous balancer ?

- Ben oui ... parce que c'est vrai.

- C'est l'heure Spaulding et j'ai hâte de voir mes autres patients que j'aime vraiment ... eux.

- D'accord la psy mais je voudrais conclure en disant une chose que nous devrions tous avoir à l'esprit : Les piliers de l'amour ont les chevilles fragiles.

- Ça veut dire quoi ?

- Je n'en ai pas la moindre idée, mais ça peut faire une excellente phrase d'attaque pour un prochain billet.

 

 

 

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5 décembre 2010 7 05 /12 /décembre /2010 10:12

- Vous avez demandé à me voir la psy ?

- Oui Spaulding. Tout d'abord il y a pas mal de temps que vous n'avez rien écrit sur votre blog. Vous avez une raison à cela ?

- C'est exact la psy mais aucun lecteur ne s'en est plaint.

- Ce n'est pas une raison !

- Je ne dis pas que c'est une bonne raison et puis je suis en train de chercher ...

 

- Justement Spaulding c'est à cela que je voulais en venir. Qu'est-ce que vous avez raconté à la Luciole brune ?

- La Luciole brune ?

- Oui vous lui avez dit que vous cherchiez de nouveaux personnages ...

- Ah oui tout à fait la psy j'aimerais ajouter quelques nouveaux personnages.

- Je ne vous plais plus Spaulding ?

- Mais pas du tout la psy ! Cela n'a rien à voir

- Arrêtez de me prendre pour une idiote Spaulding. je suis obligée de vous convoquer pour que vous passiez me voir et vous cherchez d'autres personnages ... c'est clair vous ne m'aimez plus Spaulding.

- La psy je suis désolé mais ne le prenez pas ainsi.

Je cherche des personnages parce que je cherche tout le temps des personnages. La vie est faite de rencontres donc de découvertes.

- Mais Spaulding passer d'un personnage à l'autre est un signe d'immaturité affective je vous l'ai dit mille fois déjà. Il faut de la stabilité pour vivre une relation harmonieuse. je ne vous inspire plus Spaulding ... et puis d'abord c'est vous qui n'êtes pas inspiré moi je n'ai pas changé vous n'avez aucune raison valable de me jeter de la sorte.

- Mais je ne vous jette pas du tout la psy je veux juste faire de nouvelles rencontres. Et puis d'abord je ne vois pas pourquoi vous me trouvez instable ? Je change plus souvent les choses que les gens.

- Spaulding votre stabilité n'est que de façade c'est juste parce que vous arrivez rarement à vos fins qu'on peut avoir de vous une vague impression de stabilité.

- Faudrait quand même savoir la psy ! Vous me faites un pataquès pas possible parce que je vais à la rencontre d'autres personnes et dans le même temps vous me reprochez  de ne pas aller jusqu'au bout avec ces mêmes personnes.

- Les femmes c'est comme ça Spaulding. Il faut que nous on soit protégés, rassurés mais vous pas ! Ça marche comme ça depuis toujours et c'est pas vous qui le changerez.

- C'est pas juste

- C'est comme ça. Et puis de toutes façons vos personnages vous voulez lez mettre à nus ... c'est bien cela.

- Pas tout à fait la psy. Mettre à nu ça fait médical, là c'est pas ça. Il s'agit d'essayer de comprendre l'autre ...

- Et puis lui faire l'amour en désespoir de cause parce que vous n'y comprenez rien à l'autre.

- Oui c'est un peu ça la psy. Pour bien faire l'amour avec quelqu'un il faut ne rien y comprendre.

- Donc si je comprends bien. On rencontre une personne puis on cherche à la comprendre et puis quand on y comprend vraiment plus rien alors on se trouve dans de bonnes conditions pour lui faire l'amour ?

- C'est bien çà la psy.

- Et moi vous me comprenez Spaulding ?

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25 novembre 2010 4 25 /11 /novembre /2010 09:25

- C'est quoi cette guitare Spaulding ?

- Ben la psy c'est pour jouer de la musique

- La musique!  la musique, mais Spaulding comment pouvez-vous être aussi naïf face à vos refoulements

- Quels refoulements ?

- La femme Spaulding ! la femme.

Le symbolisme sexuel attaché à la guitare ne vous vient pas à l'esprit  .... après toutes ces intensives séances de psychologie?

- C'est vrai qu'un corps de guitare, en grande ligne, est comparable à un corps de femme ?

- Oui, cette femme que vous recherchez toujours et encore dans un désir que vous ne pourrez jamais assouvir.

- Ah bon ! Pourquoi ?

- Je vous le dirais plus tard.

Mais restons deux minutes sur le jeu.

- Le jeu

- Oui le jeu car vous ne pouvez concevoir  vos relations avec les femmes sans qu'il  y ait jeu avec elles.

- Et c'est interdit ?

- Non c'est pas interdit mais c'est le signe chez vous d'une grande immaturité affective.

- Et alors ?

- Et alors mais c'est cette immaturité affective qui vous empêche de vous caser  une bonne fois pour toute en un couple  stable et harmonieux 

- La psy tant que mes jeux  ne feront pas de mal à d'autres j'ai bien l'intention de continuer à jouer le plus longtemps possible.

- Attention Spaulding, attention le jeu peut être aussi signe de perversion

- Mince !

- Tout à fait, lorsque cela vous amène à jouer avec les sentiments d'autrui 

- Comme le fait le pervers narcissique ?

- Exactement

- Mais la psy mes jeux n'ont d'autre finalité que le plaisir, et je n'ai aucun plaisir à la souffrance d'autrui contrairement au pervers narcissique

- Oh là pas si vite Spaulding, on ne peut être aussi catégorique. Cela mérite une analyse très très approfondie de votre cas.

Laissez-moi y réfléchir deux minutes ...

Hum ! oui ... oui ... en fait non ! Vous ne pouvez  pas êtes un pervers narcissique.

- Ah!  vous voyez.

- Spaulding j'ai dit que vous ne pouvez pas ... pas que vous n'êtes pas.

-  Je comprends rien la psy ?

- C'est pourtant simple. Le pervers narcissique est un séducteur et vous, vous en êtes à acheter des guitares pour compenser votre total  manque de séduction.En clair vous êtes bien trop insignifiant pour que quelqu'un puisse se laisser avoir dans vos filets.

- Ah comme ça oui bien sûr, en tout cas la psy j'aime votre franchise

A propos, on a encore jamais fait dans le sado-maso jusqu'à maintenant ça vous tenterait d'aller y faire un petit tour ?

- Oh oui Spaulding ... ce serait tellement amusant !

 

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9 novembre 2010 2 09 /11 /novembre /2010 21:26

- Vous aimez les préliminaires Spaulding ?

- Je crois que je n'aime que ça la psy.

- Que ça? Vous n'aimez pas la suite des préliminaires ?

- Si, mais c'est alors le début de la fin

- Il faut bien que ça s'arrête quand même, comme çà on peut discuter. C'est sympa de discuter quand on a plus rien à se cacher

- Se cacher ... dites moi la psy on peut être ami avec une femme quand on veut plus qu'elle vous parle ?

- Je vois pas le rapport avec les préliminaires ?

- C'est parce qu'il n'y en a pas, mais pour ma question ?

- Être ami avec une femme et lui interdire de vous parler ?

- Oui

- Mais pourquoi elle est si bête que ça ?

- Ah non pas du tout c'est même plutôt le contraire

- Spaulding, si vous interdisez aux gens plus intelligents que vous de vous parler ,vous allez pas faire la conversation à grand monde.

- Non c'est pas çà le problème. Le problème c'est qu'elle est pas comme je voudrais qu'elle soit.

- Je comprends rien Spaulding elle est comme elle est, si vous voulez vous en faire une amie il faut l'accepter comme elle est. C'est justement toute la beauté de l'amitié que d'accepter comme amis des gens qui pensent ou sont différents de vous.

 

 

Rien à faire, la psy elle voulait pas comprendre. C'était pas la définition de l'amitié qu'il cherchait Spaulding non, ce qu'il ressentait c'était que cette personne était effectivement comme lui pensait qu'elle était mais qu'elle avait décidé d'en être une autre.

 

 

- Spaulding, vos explications en voix off sont encore plus fumeuses que nos dialogues donc épargnez moi ces digressions inutiles. Pour votre problème, il serait plus sage de vous trouver une femme qui ressemble à que vous croyez que l'autre femme est.

  - C'est quand même pas  ça exactement la psy. En fait j'en sais rien comment elle est vraiment, mais je suis sûr qu'elle est pas comme elle veut se montrer.

Vous voyez la psy, plus quelqu'un semble avoir une personnalité bien organisée plus j'ai quelques doutes sur la vérité du personnage. Dans la plupart des cas y a un petit bout de fil qui dépasse. Un trois fois rien de bout de fil mais normalement il a pas à être là.  Alors délicatement on tire sur ce bout de fil et puis le fil il est plus long qu'on ne le pensait alors on en tire encore un petit bout et ...

- Et à force de tirer sur le bout fil vous arrivez à déshabiller la fille ...

- Oui

- Et là ça a pas marché ?

- Non

- Mais Spaulding c'est parce que vous y connaissez rien aux filles. Ce bout de fil que vous croyez être le seul à voir mais elle a sans doute réfléchi un max temps avant de le placer à un endroit où vous allez le voir. Vous ne pouvez détricoter une fille que si elle le veut bien. La vie c'est pas si compliquée.

 

Et puis si vous voulez avoir mon sentiment:  je sais pas si vous pourrez être ami avec elle, mais je comprends pourquoi elle, elle vous parle plus !

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7 novembre 2010 7 07 /11 /novembre /2010 14:21

- Qu'est-ce que vous pouvez être narcissique Spaulding !

- Pourtant je suis en pleine crise auto-érotique

- Ah mais c'est pas très compatible.

J'vous explique: l'auto-érotisme c'est pour les petits et le narcissisme c'est pour les grands.

- Vous êtes sûr la psy ?

- Ben il parait

- Mais si on est à la fois auto-érotique et narcissique cela pose un problème à la théorie psychanalytique.

- Non c'est vous qui avez le problème enfin là vous en avez même deux. 

- Alors la thérapie va durer encore plus longtemps ?

- Oui vous auriez intérêt à prendre mon tarif d'abonnement plutôt avantageux dans votre cas avec un abattement de trente pour cent sur le prix des consults.

 

- Donc je peux pas être auto-érotique et narcissique ?

- Hé ben normalement vous êtes auto-érotique avant la formation de votre moi, et vous n'avez le droit d'être narcissique qu'une fois votre moi formé mais que bien que formé votre moi n'est pas vraiment très sérieux.

- Mon moi ne serait pas très sérieux ?

- Oui votre moi n'est sans doute pas totalement convaincu de l'utilité de l'amour objectal. L'amour objectal le gonfle un peu et donc il en tire peu de satisfaction.

- Attendez la psy,  c'est quoi l'amour objectal ?

- Ben c'est moi.

- Vous ?

- Oui Spaulding moi ! Pourquoi vous en avez une autre en piste ?

- Non, non la psy je vous assure vous êtes unique.

- Vous faites bien Spaulding je ne voudrais pas être plusieurs à former votre moi.

- Mais la psy je ne vous considère pas comme un objet. Je vous admire moi et je vous aime.

- Non vous ne m'aimez pas, vous me désirez c'est tout !

- Mais pourquoi ?

- Parce que ça m'arrange.

- Ça vous arrange ?

- Oui ça m'arrange. Le désir se remplace plus facilement que l'amour. Pour le désir on paye comptant. L'amour lui c'est du crédit et on rembourse souvent bien après que l'on ait perdu la jouissance du bien.

- C'est vrai qu'avec l'amour on est amené à rembourser.

En tout cas je vous admire la psy

- Oui justement Spaulding vous m'admirez trop. Dès fois il faut savoir casser ses idoles pour vivre pleinement les choses.

Pour les questions de sexe il ne faut pas avoir de tabou

- Ni de totem ?

- Le totem on peut en discuter ... si en fait il vaut mieux avoir un totem, mais un totem sans tabou.

Si vous restez dans le tabou alors vous régresserez jusqu'à l'auto-érotisme.

Restez dans le désir Spaulding.

- C'est vrai le désir c'est comme les casseroles on peut toujours les remplacer par des neuves, par contre l'amour, quand le feu a été trop fort, il en reste toujours un peu attaché au fond et il vous regarde avec un léger sourire du genre: " t'arrives pas à m'enlever, hein t'y 'arrives pas ..."

 

A propos de casserole il parait que c'est dans les vieux pots. .. La psy n'était pas à vraiment parler un vieux pot mais elle me démontra ce jour là toute l'étendue des possibilités de l'amour objectal et combien elles sont plus nombreuses et variées que celles de l'auto-érotisme.

Je ne sais pas si j'étais guéri de mon auto-érotisme mais en tout cas il avait trouvé son amour objectal.

 

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2 novembre 2010 2 02 /11 /novembre /2010 12:09

- La psy, je me pose un problème.

- Spau ... allez y, je suis là pour çà. Encore de quelle histoire navrante s'agit-il ?

- Ben j'ai des problème de couple

- Un problème de couple mais Spaulding c'est toujours un cadeau du ciel. Avec une couette et le téléphone décroché on règle tous les problèmes de couple.

- La psy je sais pas parce que c'est un peu comme ouvrir une bonne bouteille quand on a le cafard. Tant qu'on y est ça va, ça va même de mieux en mieux mais une fois la bouteille vidée on a toujours le cafard et en plus on a mal à la tête. Quand ça va pas ... ça va pas.

- Bon alors c'est quoi qui va pas Spaulding ?

- Je me demande si c'est moi ou elle ?

- Ou elle qui quoi ?

- Moi ou elle qui va pas bien ?

- Spaulding quand je vous regarde si triste je me dis:  quel gachis!

- Vous pensez qu'avec mon potentiel les plus grandes destinées me seraient offertes?

- Non pas du tout ! question destinées contentez-vous de ce que vous avez mais quel gachis que vous m'ayez comme psy.

- Parce que vous avez encore la solution ?

 

- Bien sûr Spauulding, revenons à votre problème de couple. Ca va pas. Mais vous savez pas lequel qui va pas ?

- Oui

- Hé bien séparez-vous.

- Oui mais c'est trop dur j'arrive pas ...

- Mais nian nian, je vous dis pas de la quitter juste de vous en séparer

- Mais c'est pareil

- Mais non c'est pas pareil 

Vous vous séparez, pendant un moment et vous voyez

- Ben je suis malheureux et ...

- Alors c'est vous !

- Alors c'est moi quoi ?

- C'est vous le problème

- Si je suis malheureux ?

- Oui si vous êtes malheureux ou si vous allez encore plus mal qu'avant pas de problème c'est vous le problème.

- Et donc si je vais mieux alors ... le problème c'est elle.

- Voila, vous avez compris Spaulding

- Mais si elle va mieux aussi

- C'est qu'il n'y a pas de problème vous n'êtes pas fait l'un pour l'autre.

- Mais si on va plus mal tous les deux commment on peut savoir qui est le plus le problème.

- Dans ce cas Spauldig il faut absolument que vous restiez ensemble.

- Pourquoi i

- Pour que vous ne deveniez ni vous ni elle le problème de quelqu'un d'autre  ...

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31 octobre 2010 7 31 /10 /octobre /2010 07:08

- Je vous trouve bien sérieux Spauding qu'est-ce qui vous arrive ?

- Je viens de me faire taguer par Mirabelle

- Et sur quel sujet ?

- Je crois que c'est sur l'être ou l'avoir !

- Vous en êtes pas sûr ?

- Pas vraiment parce qu'il y est fait référence à Epitecte, que personnellement je n'apprécie pas du tout.

- Un problème d'analyse philosophique ?

- Non un problème de fille quand on était au lycée.

- Ah  Bon! Hé bien faites comme si le sujet c'était "l'être ou l'avoir" d'ailleurs votre ami François Bayrou disait quelque chose comme: " il faut passer de l'avoir à l'être"

- Ca veut dire quoi ?

- Je sais pas peut-être qu'il faudra désomais se contenter de ce que l'on a

- Donc se contenter de la voir sans l'avoir.

Parfois s'est difficile de se contenter juste que de la voir.

Pourtant la psy vraiment je l'aimais de tout mon être et je n'ai pas réussi à l'avoir.

- Ca peut s'expliquer Spaulding, à aimer de tout son être on en arrive souvent à ne plus la voir, et à force de ne plus la voir c'est comme cela qu'on ne l'a plus.

- Pour l'avoir il vaut donc mieux être soi-même

- Surtout vous avez une grande richesse intérieure.

- C'est bien çà, on en arrive toujours à des problèmes de fric pour l'avoir.

- Non pas du fric la richesse intérieure est une richesse morale, une beauté intérieure.

- Mais la fille qui a une beauté extérieure n'a pas besoin de richesse intérieure.

- Spaulding vous avez des lectrices qui ne rigolent pas avec ce genre de propos.Rattrapez vous .... 

- La vraie séduction c'est la richesse intérieure mais avec un riche on peut fermer les yeux.

- Oui je sais pas si çà suffira ... mais d'après vous Spaulding:  peut -on partager sa richesse intérieure comme son avoir?

-  La psy, la richesse intérieure se partage mais ne se divise pas

Mais si ne n'ai pas appris à avoir de richesse intérieure ?

- Hé bien vous allez être encore décalé dans notre nouvelle société où l'être va remplacer l'avoir et  vous serez un nouveau pauvre.

- Mais attention à ne pas avoir une approche trop intellectuelle de l'être, avoir trop de lettres peut nuire à l'être, il s'agit plus là d'un avoir.

- Bon Spaulding on tourne en rond là il vaudrait mieux laisser la parole à ceux qui savent. Alors qui voulez-vous taguer ? .

- Hé bien j'aimerai avoir l'avis sur le sujet de ...Isabelle et Carole

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 08:06

- Spaulding je vous laisse seul deux minutes et immédiatement vous faites du scandale!
Je peux tout de même m’absenter deux minutes. Mon mari a quand même le droit de profiter de moi de temps en temps. Je suis son épouse je me dois de lui être soumise et de m'abandonner à ses phantasmes les plus fous ...
- Bon la psy, c'est fini !
Et puis je ne fais pas de scandale mais c’est vraiment pénible cette tartuferie d’écologie politique qui n’est que de la politique et je dirais même de la très basse politique.
- Vous voulez dire une politique au ras des pâquerettes ?   
- Tout à fait
- Oui, mais c’est normal que de faire de la politique au ras des pâquerettes … pour des écolos ...


La psy était pliée en deux de rire de sa plaisanterie, elle pouvait pas comprendre que les écolos se comportent comme d'utiles supplétifs des partis au pouvoir lorsqu'il s'agit d'augmenter taxes et impots sur tout ce qui bouge.


- Bon mais Spaulding faites pas cette tête là qu’est-ce qui va pas ?
- Ben la psy c’est le début de l’hiver les abeilles ne sortent que très peu. On peut quasiment plus travailler dans les ruches et on sait plus trop quoi faire.
- M’enfin Spaulding je ne sais pas moi mais si vous avez de la dispo vous n’avez qu’à en profiter pour draguer.
- Mais la psy, vous pensez vraiment qu’une femme pourrait s’intéresser à moi ?
- Mouarfff !!! Mais oui Spaulding … bien sûr que oui ! D’accord vous êtes un peu vieux, vous pouvez pas retourner un lopin de terre sans vous déclencher une crise de rhumatisme et vous ne vous intéressez qu’à vous, mais … mais … en fait oui vous avez raison oubliez la drague Spaulding, c’était pas une bonne idée.
Et puis je suis là moi Spaulding.


Effectivement elle était là. Elle était même chez elle la psy. C’était la première fois qu’elle m’invitait chez elle. J’étais bien chez elle. On est toujours bien chez quelqu’un quand on sait qu’on va devoir partir.


- Vous pensez quoi du mariage Spaulding ?


Je savais qu’elle était mariée,  pas de panique, mais pourquoi elle me demandait ça ?
Comme elle voyait ma difficulté à répondre, elle en rajouta une couche :


- Vous vous pourriez m'épouser Spaulding ?

 

Bon commençait à y avoir le feu dans la maison s’agissait de trouver une réponse convenable sinon je pourrais faire le deuil de nos parties gratuites. Dans ce genre de situation y a pas trente six mille solutions il faut mettre la barre très haut, la jouer  philosophe du genre humain tout  replacer dans le contexte historique dans la perspective de l’imminence de la catastrophe cosmique.


- Le mariage, le mariage. Vois-tu Emma, le mariage c’est quelque chose de sérieux qui engage deux êtres pour toute leur vie, mais inutile de se voiler la face le mariage c’est aussi le divorce. Et le divorce  c’est terrible, les gens qui se déchirent se font souffrir pendant que les notaires et les avocats s'en foutent plein les poches. Sais-tu que les avocats font une grosse partie de leur chiffre d'affaire à cause des divorces. Ah les divorces non c'est vraiment trop cruel sans compter que la plupart des divorces sont liés à un mariage. Combien d'épouvantables divorces auraient été évités s'il avait été possible de ne pas se marier. Voilà le mot important: Prévention! La prévention il n'y a que ça de vrai. Prévenir c'est guérir. Prévenons les souffrances du divorce en empêchant le mariage.


La psy avait plus trop l'air d'écouter pourtant je trouvais que je m'en étais pas trop mal sorti  surtout le coup de la prévention. Un truc à garder.
Mais quand même elle disait plus rien. C'est jamais bon quand une femme ne dit plus rien. Ca veut souvent dire qu'elle est en train de remonter le ressort de la machine à baffes jusqu'à la butée et que d'ici peu il va pas falloir se trouver dans son rayon d'action.

Il ne me restait plus qu’à rentrer chez moi, par le plus long chemin,  tel un voilier dérivant tandis que les images du moment passé heurtent doucement la coque du bateau comme pour ne pas se laisser oublier trop vite.

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